Если душа родилась крылатой - Цветаева Марина Ивановна (серии книг читать бесплатно txt) 📗
La marche: base des armeґes.
Longtemps marcher, afin qu’apre`s
D’un jet dans la chambre — et l’air
Du Dieu-Lyre…
Chemin du vers!
Le vent, le vent leveґ: l’avance
De nos pas, le front sous sa lance!
«Et caetera» trouve sa place —
Couloirs: le chez-soi de l’espace.
Du freux le profil d’heґreґtique —
Espace a` vitesse archaїque
D’enfant marchant dans ses effets
De pluie — charmants sons: fusain (l’f)! —
Fer a` friser — faisan: il fait
Sa trane a` la tour dite Eiffel.
Le fleuve a` l’enfant est caillou,
L’espace — quartier, place, trou.
Meґmoire ou` la guitare donne:
Espace: bagage a` main, bonne…
(Espace — la mode) — l’idiot:
On sait bien ce que les chariots…
Conduit au plumier de tantot.
Couloirs: des maisons — les canaux.
Noces, destins, deґce`s, saisons, —
Couloirs: affluents des maisons.
Le couloir de`s l’aube s’anime
— Pas que des balais: d’anonymes
Billets. Herbe et cumin empestent.
Genre de tache: cou-loiresque.
Exigeant qu’on deґblaie le sol
Des couloirs de la Carmagnole!
Qui batit les couloirs,
(Creusa), — sut ou` courber,
— Que le sang puisse avoir
Le temps de contourner
L’angle du cur — l’aigu,
Cet angle: aimant des foudres!
Que l’le du cur nue
Soit laveґe tout autour.
Ce couloir-ci, c’est moi
Qui l’ai creґeґ. — Ainsi! —
— Le cerveau puisse avoir
Le temps de faire signe
Sur la ligne: «Personne
Ne monte» — au nud crucial
Du cur «Sauter, en somme —
Vas-y! Sinon deґtale
Des rails!» C’est mon couloir:
Non poe`te: d’embleґe…
— Le cerveau puisse avoir
Le temps de distribuer
Les places: c’est un lieu
Que se voir, — plan, deґcompte
De mots — pas tous heureux,
De gestes, — purs meґcomptes.
Soit tout l’amour en ordre,
Toute a` toi che`re au fond,
— Jusqu’au pli de la robe
Ou des le`vres? — Du front!
Savaient rajuster leur robe: elles!
Couloirs: des maisons — les tunnels.
Vieillard que l’on me`ne a` tatons.
Couloirs: deґfileґs des maisons.
Ami, vois! En lettre ou en reve,
C’est moi sur toi l’eґclair qui cre`ve!
Tu t’endors; paupie`re: descends!
C’est moi sur toi, — pressentiment
De lumie`re. Quand poindra l’heure
Extreme: c’est moi l’il-lueur.
Et apre`s?
Reve: ligne
Juste. Acce`s,
Puis s’inclinent
Front et front.
Le tien touche
Presque. Affront —
Rime: bouche.
Du fait que les murs se deґfont? —
A l’eґvidence le plafond
Flanchait. Vocatif: seul archet!
A l’eґvidence le plancher…
La bre`che! Et le Nil vert au fond!
A l’eґvidence le plafond
Nageait. Le plancher, qu’est-ce hormis
«Qu’il croule!» Des lames salies:
Rions! Mal balayeґ? — Au ciel!
Le poe`te entier tient en selle
Sur le tiret…
Au dessus du rien de deux corps
Le plafond d’eґvidence alors
Chantait
a` l’unisson des anges.
Lettre de nouvel an
Bon Nouvel An, bord nouveau — monde — abri!
Ma premie`re lettre, je te l’eґcris
Au lieu nouveau — qu’en vain on dit doreґ —
(Gorets — doreґs!), lieu de bruit, lieu clameґ,
Vibrant, vide comme la tour d’Eole.
Premie`re lettre a` toi de notre sol
Natal d’hier ou` sans toi je languis,
Et de`s lors c’est d’une eґtoile parmi
D’autres… Loi du repli et du recul
Selon quoi l’unique devient quelqu’une,
D’existante inouїe — inexisteґe.
Comment je l’ai apprise: raconter?
Ni deґluge, ni tremblement terrestre.
Entre un homme, — quelconque («Quelqu’un» c’est —
Toi). — Un eґveґnement des plus facheux.
— Dans le Contemporain et les Deґpeches.
— Pour nous: un article? — Ou`? — A la montagne.
(Les sapins; fenetre. Drap.) — Lisez pas
La presse? Eh bien: l’article? — Non. — Pourtant…